Les motivations sont diverses, et pourtant similaires tant du point de vue du professionnel que du particulier. La préservation de la santé et de l’environnement sont les principales raisons évoquées.
Vient ensuite le goût meilleur des produits alimentaires, quasiment à égalité avec la volonté des particuliers de soutenir les professionnels dans leur activité, que l’on retrouve retranscrit de l’autre côté chez les pros par une envie de se tourner vers un modèle économique qui leur est plus bénéfique.
Enfin, les valeurs autour du bio sont également fédératrices pour les deux parties, notamment la condition animale.
Au final, le désengagement pour le bio est marginal : seuls 9% des consommateurs ne choisissent pas ce mode de consommation, et 16% des professionnels se tournent vers le bio pour des raisons qui ne leur sont pas propres – à la demande de leurs clients, fournisseurs, voire de l’Etat, ou bien en réaction ou anticipation à une crise.